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Combien est triste la plume du poète
Qui gémit sur son sort
Ô coeur soupirant malgré la nature en fête,
Laisseras-tu encore
Sombrer sans espoir un pauvre poète
Dans cette atroce mort
De l’indifférence où le temps nous jette ?Le fleuve du printemps roule pourtant ses eaux,
Et dame nature
Au sortir du long hiver prépare bientôt
Les charmes futurs
Qu’elle dévoilera lentement au yeux mi-clos
Du poète trop pur
Et qui le guériront enfin de tous ses maux.Emportée par le flot mon âme s’abandonne
Au gré du renouveau
Adieu l’hiver et ses soupirs monotones
Adieu tous ces sanglots
Les misères et ces maux qui couronnent
Le blanc manteau
Que l’hiver déploie sur la nature morne.
Combien est triste ta plume du poète
Qui gémit sur son sort.
Mais combien est belle la nature en fête
Illuminée par l’or
Du soleil dardant ses rayons sur la planète
Qui renait encore
À cette caresse, mais nul ne s’en inquiète
Yves Le Guem
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