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Par faustine2 le 1 Octobre 2018 à 10:05
D’un coup d’aile l’oiseau sanglant
S’enfonce à travers l’étendue ;
Et le soleil tombe en brûlant,
Et brise sa masse éperdue.Alors des volutes de feu
Dévorent d’immenses prairies,
S’élancent, et, du zénith bleu,
Pleuvent en flots de pierreries.Sur la face du ciel mouvant
Gisent de flamboyants décombres ;
Un dernier jet exhale au vent
Des tourbillons de pourpre et d’ombres ;Et, se dilantant par bonds lourds,
Muette, sinistre, profonde,
La nuit traîne son noirs velours
Sur la solitude du monde.Extraits d'un poème de Charles Leconte de Lisle
Merci de votre visite.
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Par faustine2 le 16 Mai 2015 à 00:30
Le couchant s'illumine ainsi qu'une fournaise
Sous les derniers rayons d'un chaud soleil d'été ;
Les nuages, au ciel, ont des rougeurs de braise
Sur les bords arrondis de leur groupe ouaté.
Mon oeil surpris contemple une immense cimaise
Faite d'un voile pourpre et d'un voile bleuté,
Un groupe fantastique est taillé dans la glaise
D'un lourd nuage sombre au front ensanglanté.
Tandis que dans le ciel de longs rayons flamboient
La nuit coule sans bruit et remplit le vallon...
Dans son ombre bientôt toutes choses se noient !
Merci de votre visite.
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Par faustine2 le 27 Décembre 2014 à 09:27
,
Le ciel
de Nadeige Bajzik
Le ciel est pareil à un vaste océan
Jonché d’îles flottantes que sont les nuages,
Ou pareil au désert que tourmentent les vents,
Infini et superbe, et fertile en mirages.A l’aurore naissante, silencieux et serein,
Il déploie lentement d’impalpables voilages,
Comme ondulent les vagues sous la brise au matin,
Ou les dunes mouvantes sous les souffles sauvages.A midi, au soleil, dans l’ardente lumière,
Il vibre, épanoui, frémissant, radieux,
Comme fait l’horizon où scintille la mer,
Ou l’eau, parmi les sables, qu’imaginent les yeux.A l’heure sacrée du jour où règne le silence,
Parmi les rayons d’or éclaboussés de sang,
Dans la beauté sublime des rivages immenses,
Se dessinent des paysages captivants.Bonne journée,
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Par faustine2 le 9 Août 2014 à 10:37
Il y a des soirs ou le ciel s'embrase,
En regardant par la fenêtre, j'ai vu le soleil mourir dans l'immensité étroite du fleuve.
C'est un peu comme si j'avais tenu un instant d'éternité au creux de mon iris.
Par des moments de telle beauté, le temps s'étire et l'attente déboule.
On se sent fort, invincible et les espoirs les plus frivoles germent dans notre esprit.Les oranges, les pourpres et les rosés se marient dans une parfaite symphonie
semblent vouloir illuminer le monde une dernière fois avant la grande noirceur.
Ils brillent de tous feux se miroitant dans les eaux paisibles.
Quand leur moment de gloire s'estompe, ils sombrent.
Alors s'installe une douce torpeur bleutée plongeant la ville dans le mystère et le secret.Tout doucement, à notre insu, les dernières lueurs disparaissent
et la lumière feutrée de la lune prend la relève pour veiller sur la Terre.
On croit au rêve, on accuse l'imagination, mais au fond de chaque coeur,
on garde orgueilleusement un souvenir de cette brève vision.
Give peace a chance, Qc, CanadaJe vous souhaite un bon samedi,
merci de vos visites.
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Par faustine2 le 1 Juillet 2014 à 11:13
Coucher de soleil
Le couchant s'illumine ainsi qu'une fournaise
Sous les derniers rayons d'un chaud soleil d'été ;
Les nuages, au ciel, ont des rougeurs de braise
Sur les bords arrondis de leur groupe ouaté.
Mon oeil surpris contemple une immense cimaise
Faite d'un voile pourpre et d'un voile bleuté,
Un groupe fantastique est taillé dans la glaise
D'un lourd nuage sombre au front ensanglanté.
Tandis que dans le ciel de longs rayons flamboient
La nuit coule sans bruit et remplit le vallon...
Dans son ombre bientôt toutes choses se noient !
Narcisse Sellier
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Par faustine2 le 25 Janvier 2014 à 00:30
c'était début Janvier ,les grues passaient ,dans un ciel bleu d'azur,
Il n'est pas besoin de mot
la nature ,elle même
est tout un poème
Merci de votre visite,
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Par faustine2 le 8 Novembre 2013 à 23:19
Le soleil change souvent d’horizon et de théâtre, afin que la privation le fasse désirer quand il se couche, et que la nouveauté le fasse admirer quand il se lève. »
de Baltasar Gracian y Morales
- Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931)
Crépuscule rustique
La profondeur du ciel occidental s'est teinte
D'un jaune paille mûre et feuillage rouillé,
Et, tant que la lueur claire n'est pas éteinte,
Le regard qui se lève est tout émerveillé.
Les nuances d'or clair semblent toutes nouvelles.
Le champ céleste ondule et se creuse en sillons,
Comme un chaume, où reluit le safran des javelles
Qu'une brise éparpille, et roule en gerbillons.
Chargé des meules d'ambre, où luit, par intervalle,
Le reflet des rayons amortis du soleil,
Le nuage, d'espace en espace, dévale,
Traîne, s'enfonce, plonge à l'horizon vermeil.
Mais l'ombre, lentement, traverse la campagne,
Et glisse, à vol léger, au fond des plaines d'or.
Septembre, glorieux, derrière la montagne,
A roulé, pour la nuit, le char de Messidor.effets du soleil couchant,
Merci de votre visite,
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Par faustine2 le 3 Octobre 2013 à 09:58
Effet du soleil couchant sur les herbes folles,
Lever de soleil,
Merci de votre visite,
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Par faustine2 le 14 Octobre 2012 à 08:00Matin d’octobre
C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
.Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées ;
Mais ce n’est pas l’hiver encore.Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.
François COPPÉE (1842-1908) Le Cahier rouge6 commentaires
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Par faustine2 le 23 Août 2011 à 16:48
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François-René de CHATEAUBRIAND (1768-1848)
La forêt
Forêt silencieuse, aimable solitude,
Que j'aime à parcourir votre ombrage ignoré !
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
J'éprouve un sentiment libre d'inquiétude !
Prestiges de mon coeur ! je crois voir s'exhaler
Des arbres, des gazons une douce tritesse de ces ruisseaux:
Cette onde que j'entends murmure avec mollesse,
Et dans le fond des bois semble encor m'appeler.
Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière
Ici, loin des humains !... Au bruit de ces ruisseaux
Sur un tapis de fleurs, sur l'herbe printanière,
Qu'ignoré je sommeille à l'ombre des ormeaux !
Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles ;
Ces genêts, ornements d'un sauvage réduit,
Ce chèvrefeuille atteint d'un vent léger qui fuit,
Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.
Forêts, dans vos abris gardez mes voeux offerts !
A quel amant jamais serez-vous aussi chères ?
D'autres vous rediront des amours étrangères ;Moi de vos charmes seuls j'entretiens les déserts.
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Par faustine2 le 13 Décembre 2010 à 09:02
Les larmes de la pluie
La lumière du soleil ont formé ce bel arc-en-ciel
comme les couleurs de la vie
Il y a le bonheur et la tristesse.
Kimara
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Par faustine2 le 29 Novembre 2010 à 17:56
Ou le ciel nous offre une palette de couleurs
Il faut vite se dépêcher
L'instant d'après parfois ,il devient tout gris
Et s'invite dame pluie.
Comme j'aime ces matins ,même si parfois mon âme est grise
un instant elle retrouve ses couleurs
petits moments de bonheur
des petits riens que tout le monde peut voir
il faut juste lever les yeux vers ce ciel
garder l'espoir et se dire que demain
un autre jour se lèvera ,un meilleur destin
les êtres qui nous sont proches quittent la vie
parfois on a pas eu le temps de les revoir ,
toute une vie en étant si proche et si loin à la fois
il est trop tard ,mais dans mon coeur et dans mon âme
il restera toujours le souvenir de toi ,
et il y aura encore des ciels gris et en couleurs
des chagrins et du bonheur.
De ses pinceaux sur cette grande toile
le peintre a mélangé ses couleurs
Pour vous offrir ce magnifique tableau.
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Par faustine2 le 21 Novembre 2010 à 22:00
Reflets du ciel sur la mare,
Un beau ciel de novembre aux clartés automnales Baignait de ses tiédeurs les vallons vaporeux ;
Les feux du jour buvaient les gouttes matinales Qui scintillaient dans l'herbe
au bord de champs pierreux.
Auguste Lacaussade
Merci de votre visite.
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Par faustine2 le 11 Novembre 2010 à 22:30
Quand le soir descend sur la campagne
Les vaches profitent des derniers rayons de soleil
et un peu plus tard un magnifique soleil couchant.
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