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Par faustine2 le 8 Novembre 2020 à 00:15
A Landéda,
Qu’il est doux, au milieu de la sombre journée,
De voir éclore enfin une heure fortunée,
De voir l’astre de feu, que le mont veut cacher,
S’élevant glorieux, dominer le rocher !
Ouvrant sa gerbe d’or sur ce côté du monde,
De ses jets lumineux il l’échauffé et l’inonde,
Et l’aride vallon, semé de mille fleurs,
Resplendira bientôt de divines couleurs!extraits d'un poème de ,Ondine Valmore 1851
Chez moi,
Je vous souhaite une douce journée,
que vos jours soit en couleurs
comme ces couchers de soleil
gardons l'espoir de jours meilleurs
vivons les petits bonheurs
la vie ne nous épargne pas ,nous brise parfois
le coeur et l'âme
mais nous donne aussi des joies
puisons tout cela ,autour de nous
et vivons les meilleurs instants.
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Par faustine2 le 1 Octobre 2018 à 10:05
D’un coup d’aile l’oiseau sanglant
S’enfonce à travers l’étendue ;
Et le soleil tombe en brûlant,
Et brise sa masse éperdue.Alors des volutes de feu
Dévorent d’immenses prairies,
S’élancent, et, du zénith bleu,
Pleuvent en flots de pierreries.Sur la face du ciel mouvant
Gisent de flamboyants décombres ;
Un dernier jet exhale au vent
Des tourbillons de pourpre et d’ombres ;Et, se dilantant par bonds lourds,
Muette, sinistre, profonde,
La nuit traîne son noirs velours
Sur la solitude du monde.Extraits d'un poème de Charles Leconte de Lisle
Merci de votre visite.
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Par faustine2 le 16 Mai 2015 à 00:30
Le couchant s'illumine ainsi qu'une fournaise
Sous les derniers rayons d'un chaud soleil d'été ;
Les nuages, au ciel, ont des rougeurs de braise
Sur les bords arrondis de leur groupe ouaté.
Mon oeil surpris contemple une immense cimaise
Faite d'un voile pourpre et d'un voile bleuté,
Un groupe fantastique est taillé dans la glaise
D'un lourd nuage sombre au front ensanglanté.
Tandis que dans le ciel de longs rayons flamboient
Dans son ombre bientôt toutes choses se noient !
Merci de votre visite.
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Par faustine2 le 27 Décembre 2014 à 09:27
,
Le ciel
de Nadeige Bajzik
Le ciel est pareil à un vaste océan
Jonché d’îles flottantes que sont les nuages,
Ou pareil au désert que tourmentent les vents,
Infini et superbe, et fertile en mirages.A l’aurore naissante, silencieux et serein,
Il déploie lentement d’impalpables voilages,
Comme ondulent les vagues sous la brise au matin,
Ou les dunes mouvantes sous les souffles sauvages.A midi, au soleil, dans l’ardente lumière,
Il vibre, épanoui, frémissant, radieux,
Comme fait l’horizon où scintille la mer,
Ou l’eau, parmi les sables, qu’imaginent les yeux.A l’heure sacrée du jour où règne le silence,
Parmi les rayons d’or éclaboussés de sang,
Dans la beauté sublime des rivages immenses,
Se dessinent des paysages captivants.Bonne journée,
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Par faustine2 le 9 Août 2014 à 10:37
Il y a des soirs ou le ciel s'embrase,
En regardant par la fenêtre, j'ai vu le soleil mourir dans l'immensité étroite du fleuve.
C'est un peu comme si j'avais tenu un instant d'éternité au creux de mon iris.
Par des moments de telle beauté, le temps s'étire et l'attente déboule.
On se sent fort, invincible et les espoirs les plus frivoles germent dans notre esprit.Les oranges, les pourpres et les rosés se marient dans une parfaite symphonie
semblent vouloir illuminer le monde une dernière fois avant la grande noirceur.
Ils brillent de tous feux se miroitant dans les eaux paisibles.
Quand leur moment de gloire s'estompe, ils sombrent.
Alors s'installe une douce torpeur bleutée plongeant la ville dans le mystère et le secret.Tout doucement, à notre insu, les dernières lueurs disparaissent
et la lumière feutrée de la lune prend la relève pour veiller sur la Terre.
On croit au rêve, on accuse l'imagination, mais au fond de chaque coeur,
on garde orgueilleusement un souvenir de cette brève vision.
Give peace a chance, Qc, CanadaJe vous souhaite un bon samedi,
merci de vos visites.
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Par faustine2 le 1 Juillet 2014 à 11:13
Coucher de soleil
Le couchant s'illumine ainsi qu'une fournaise
Sous les derniers rayons d'un chaud soleil d'été ;
Les nuages, au ciel, ont des rougeurs de braise
Sur les bords arrondis de leur groupe ouaté.
Mon oeil surpris contemple une immense cimaise
Faite d'un voile pourpre et d'un voile bleuté,
Un groupe fantastique est taillé dans la glaise
D'un lourd nuage sombre au front ensanglanté.
Tandis que dans le ciel de longs rayons flamboient
La nuit coule sans bruit et remplit le vallon...
Dans son ombre bientôt toutes choses se noient !
Narcisse Sellier
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Par faustine2 le 25 Janvier 2014 à 00:30
c'était début Janvier ,les grues passaient ,dans un ciel bleu d'azur,
Il n'est pas besoin de mot
la nature ,elle même
est tout un poème
Merci de votre visite,
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Par faustine2 le 8 Novembre 2013 à 23:19
Le soleil change souvent d’horizon et de théâtre,
afin que la privation le fasse désirer
quand il se couche,
et que la nouveauté le fasse admirer quand il se lève. »
de Baltasar Gracian y Morales
- Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931)
Crépuscule rustique
La profondeur du ciel occidental s'est teinte
D'un jaune paille mûre et feuillage rouillé,
Et, tant que la lueur claire n'est pas éteinte,
Le regard qui se lève est tout émerveillé.
Les nuances d'or clair semblent toutes nouvelles.
Le champ céleste ondule et se creuse en sillons,
Comme un chaume, où reluit le safran des javelles
Qu'une brise éparpille, et roule en gerbillons.
Chargé des meules d'ambre, où luit, par intervalle,
Le reflet des rayons amortis du soleil,
Le nuage, d'espace en espace, dévale,
Traîne, s'enfonce, plonge à l'horizon vermeil.
Mais l'ombre, lentement, traverse la campagne,
Et glisse, à vol léger, au fond des plaines d'or.
Septembre, glorieux, derrière la montagne,
A roulé, pour la nuit, le char de Messidor.effets du soleil couchant,
Merci de votre visite,
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Par faustine2 le 3 Octobre 2013 à 09:58
Effet du soleil couchant sur les herbes folles,
Lever de soleil,
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Par faustine2 le 14 Octobre 2012 à 08:00Matin d’octobre
C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
.Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées ;
Mais ce n’est pas l’hiver encore.Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.
François COPPÉE (1842-1908) Le Cahier rougeMerci de votre visite,
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